Titre : | Culpabilité, paralysie du coeur : la guérison du paralysé (Luc 5, 17-26) ; sentiment, ambivalence et dépassement de la culpabilité | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Lytta Basset, Auteur | Editeur : | Genève : éd. Labor et Fides | Année de publication : | 2004 | Autre Editeur : | Paris : diff. Sofédis | Importance : | 105 p. | Présentation : | couv. ill. en coul. | Format : | 21 cm | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-8309-1093-3 | Langues : | Français | Catégories : | Culpabilité
| Index. décimale : | 241.3 | Résumé : | La culpabilité est au coeur des questionnements chrétiens. Des siècles de moralisme, tant protestant que catholique, ont fini par faire croire que le message chrétien visait à convaincre l'être humain d'une culpabilité fondamentale pour mieux l'obliger à mendier le pardon divin. Cette lecture du christianisme a engendré de très nombreux dégâts alors qu'il existe d'autres manières, non culpabilisantes, de lire et comprendre le discours judéo-chrétien sur la faute et le mal. C'est ce que propose ici Lytta Basset: en analysant la scène de la guérison du paralysé dans l'évangile de Luc et en discutant les grandes orientations de la pensée protestante sur la culpabilité, la célèbre théologienne et philosophe propose une manière de libérer l'individu des angoisses suscitées par une vision moralisante du péché. Lytta Basset est une des grandes figures de la pensée chrétienne contemporaine. Professeure de théologie et pasteure, elle propose dans ses recherches une nouvelle lecture de la Bible et de la tradition qui répond aux interrogations individuelles et contemporaines sur le mal, le pardon, le jugement ou la colère. Dernier livre paru : « Aimer sans dévorer », Albin Michel, 2011 | Note de contenu : | Théologienne et philosophe, Lytta Basset s'est fait connaître du grand public par plusieurs livres tels "Moi, je ne juge personne" (Albin Michel / Labor et Fides, 1998), "Guérir du malheur", "Le Pouvoir de pardonner" (Albin Michel / Labor et Fides, 1999) et "Sainte colère" (Bayard /Labor et Fides, 2002).
Pourquoi croit-on que « c'est de notre faute » ? Pourquoi se sent-on si souvent coupable de telle pensée ou émotion, de tomber malade, de ne rien faire ou même d'aller bien ? Pour s'expliquer un malheur ou un échec, voire pour l'accepter, nous nous disons que c'est parce que nous avons fait quelque chose de mal. « Si j'avais agi autrement, cela ne se serait pas passé. » Le mécanisme est tel que la toute-puissante culpabilité arrive à prendre la place du Dieu Unique. Pour l'auteure, c'est un dysfonctionnement qui menace à tout moment de s'interposer entre l'humain et le « Tout-Autre ». Mieux : ce n'est pas du côté de Dieu qu'il faut chercher l'accusation. Ainsi, dans l'évangile de Luc, Jésus guérit le paralysé en lui disant qu'il est libre de toute faute, comme si c'était la culpabilité qui le paralysait.
A la suite de cette partie narrative, Lytta Basset analyse aussi bien le discours sur la culpabilité chez Freud, Dolto ou Miller que celui de certains philosophes (Ricœur, Nabert) pour finalement discuter les grandes orientations de la pensée protestante sur ce sujet : il y aurait moyen d'évangéliser le sentiment de culpabilité.
Cette seconde partie reprend le dossier « Culpabilité » de l'Encyclopédie du protestantisme, réédité une première fois sous ce titre dans Entrée Libre n° 48 en 2000
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Culpabilité, paralysie du coeur : la guérison du paralysé (Luc 5, 17-26) ; sentiment, ambivalence et dépassement de la culpabilité [texte imprimé] / Lytta Basset, Auteur . - Genève : éd. Labor et Fides : Paris : diff. Sofédis, 2004 . - 105 p. : couv. ill. en coul. ; 21 cm. ISBN : 978-2-8309-1093-3 Langues : Français Catégories : | Culpabilité
| Index. décimale : | 241.3 | Résumé : | La culpabilité est au coeur des questionnements chrétiens. Des siècles de moralisme, tant protestant que catholique, ont fini par faire croire que le message chrétien visait à convaincre l'être humain d'une culpabilité fondamentale pour mieux l'obliger à mendier le pardon divin. Cette lecture du christianisme a engendré de très nombreux dégâts alors qu'il existe d'autres manières, non culpabilisantes, de lire et comprendre le discours judéo-chrétien sur la faute et le mal. C'est ce que propose ici Lytta Basset: en analysant la scène de la guérison du paralysé dans l'évangile de Luc et en discutant les grandes orientations de la pensée protestante sur la culpabilité, la célèbre théologienne et philosophe propose une manière de libérer l'individu des angoisses suscitées par une vision moralisante du péché. Lytta Basset est une des grandes figures de la pensée chrétienne contemporaine. Professeure de théologie et pasteure, elle propose dans ses recherches une nouvelle lecture de la Bible et de la tradition qui répond aux interrogations individuelles et contemporaines sur le mal, le pardon, le jugement ou la colère. Dernier livre paru : « Aimer sans dévorer », Albin Michel, 2011 | Note de contenu : | Théologienne et philosophe, Lytta Basset s'est fait connaître du grand public par plusieurs livres tels "Moi, je ne juge personne" (Albin Michel / Labor et Fides, 1998), "Guérir du malheur", "Le Pouvoir de pardonner" (Albin Michel / Labor et Fides, 1999) et "Sainte colère" (Bayard /Labor et Fides, 2002).
Pourquoi croit-on que « c'est de notre faute » ? Pourquoi se sent-on si souvent coupable de telle pensée ou émotion, de tomber malade, de ne rien faire ou même d'aller bien ? Pour s'expliquer un malheur ou un échec, voire pour l'accepter, nous nous disons que c'est parce que nous avons fait quelque chose de mal. « Si j'avais agi autrement, cela ne se serait pas passé. » Le mécanisme est tel que la toute-puissante culpabilité arrive à prendre la place du Dieu Unique. Pour l'auteure, c'est un dysfonctionnement qui menace à tout moment de s'interposer entre l'humain et le « Tout-Autre ». Mieux : ce n'est pas du côté de Dieu qu'il faut chercher l'accusation. Ainsi, dans l'évangile de Luc, Jésus guérit le paralysé en lui disant qu'il est libre de toute faute, comme si c'était la culpabilité qui le paralysait.
A la suite de cette partie narrative, Lytta Basset analyse aussi bien le discours sur la culpabilité chez Freud, Dolto ou Miller que celui de certains philosophes (Ricœur, Nabert) pour finalement discuter les grandes orientations de la pensée protestante sur ce sujet : il y aurait moyen d'évangéliser le sentiment de culpabilité.
Cette seconde partie reprend le dossier « Culpabilité » de l'Encyclopédie du protestantisme, réédité une première fois sous ce titre dans Entrée Libre n° 48 en 2000
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